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Parmalat Bruxelles veut la coopération de Rome en cas d'aides publiques

BRUXELLES, 22 déc (AFP) - La Commission européenne a demandé lundi au gouvernement italien d'agir "en étroite coopération" avec elle, s'il envisage d'apporter une aide publique à Parmalat, le numéro un de l'agro-alimentaire italien au bord de la faillite.

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"Si le gouvernement veut intervenir, il doit le faire en coopération étroite avec la Commission européenne, quelles que soient les mesures envisagées", a déclaré le porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Mario Monti.

La Commission est prête à jouer son rôle de contrôle de la légalité d'éventuelles aides publiques à Parmalat "le plus vite possible", a déclaré le porte-parole.

"S'il y a des mesures d'urgence" à prendre, "nous sommes prêts à jouer notre rôle le plus vite possible", a-t-il indiqué.

Aux termes de la législation européenne, la Commission doit contrôler notamment que les aides publiques versées ne créent pas de distorsion de concurrence, au détriment des groupes rivaux de l'entreprise en difficulté.

"Nous espérons que chacun va respecter ses obligations au titre du traité de Rome" (le socle du marché unique européen), a déclaré le porte-parole.

La Commission européenne veut éviter la réédition de la crise ouverte l'été dernier entre Paris et Bruxelles sur le plan de sauvetage du groupe français Alstom. Dans l'urgence, le gouvernement français avait supervisé seul un sauvetage du groupe comprenant une entrée de l'Etat dans le capital d'Alstom, sans consulter la Commission européenne qui avait eu l'impression d'être mise devant le fait accompli.

Sous la pression de Bruxelles qui menaçait d'entamer des poursuites formelles désastreuses pour l'avenir du groupe, le gouvernement français avait dû in extremis modifier le plan adopté et renoncer à entrer immédiatement dans le capital.


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